Stade Rennais, FC la Chapelle-Montgermont, Coupe de France… Bruno Abjean revient sur son parcours, son futur et le prochain tour de Coupe de France de son club. Entretien.

Bruno, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai joué au CPB Brequigny jusqu’en catégorie benjamin. De moins de 13 ans à senior, j’ai évolué au Stade Rennais. De 13 à 15 ans, j’étais en équipe A. Ensuite j’ai côtoyé les équipes B. En U19, j’ai eu la chance de faire quelques matchs nationaux. J’ai ensuite été intégré en DSR puis en DSE et j’ai eu l’occasion de faire un match de CFA. Je suis ensuite parti à l’US Montgermont en DSE. Cette année-là, nous sommes montés en DH. Je suis resté une année puis j’ai rejoint la CFA 2 de la TA. Je suis revenu à Montgermont pendant un an puis deux ans à l’OC Cesson. Je suis maintenant de retour dans mon club de cœur l’US Montgermont qui est devenue cet été le FC la Chapelle-Montgermont.
Que retenez-vous de ce parcours ?
J’ai un peu de regret car en jeune, j’aurais pu aller au centre de préformation à Ploufragan. Cela ne s’est pas fait. Je pensais vraiment avoir le niveau. Au Stade Rennais, j’en tire un bon souvenir. Je retiens d’avoir joué sous les ordres de Bernard Lebreton. C’est un râleur. C’est le seul coach qui est content de programmer des matchs amicaux des week-ends où nous espérions nous reposer. A Montgermont, je retiens cette montée en DH pour un club qui a de petits moyens. Je garde en souvenir d’avoir joué en CFA2. C’est le maximum que je peux atteindre en conciliant le football et une vie de famille. Et il y a aussi la saison dernière avec la montée en DSE et la victoire en Coupe Maxime Portier.
J’ai joué au CPB Brequigny jusqu’en catégorie benjamin. De moins de 13 ans à senior, j’ai évolué au Stade Rennais. De 13 à 15 ans, j’étais en équipe A. Ensuite j’ai côtoyé les équipes B. En U19, j’ai eu la chance de faire quelques matchs nationaux. J’ai ensuite été intégré en DSR puis en DSE et j’ai eu l’occasion de faire un match de CFA. Je suis ensuite parti à l’US Montgermont en DSE. Cette année-là, nous sommes montés en DH. Je suis resté une année puis j’ai rejoint la CFA 2 de la TA. Je suis revenu à Montgermont pendant un an puis deux ans à l’OC Cesson. Je suis maintenant de retour dans mon club de cœur l’US Montgermont qui est devenue cet été le FC la Chapelle-Montgermont.
Que retenez-vous de ce parcours ?
J’ai un peu de regret car en jeune, j’aurais pu aller au centre de préformation à Ploufragan. Cela ne s’est pas fait. Je pensais vraiment avoir le niveau. Au Stade Rennais, j’en tire un bon souvenir. Je retiens d’avoir joué sous les ordres de Bernard Lebreton. C’est un râleur. C’est le seul coach qui est content de programmer des matchs amicaux des week-ends où nous espérions nous reposer. A Montgermont, je retiens cette montée en DH pour un club qui a de petits moyens. Je garde en souvenir d’avoir joué en CFA2. C’est le maximum que je peux atteindre en conciliant le football et une vie de famille. Et il y a aussi la saison dernière avec la montée en DSE et la victoire en Coupe Maxime Portier.
"Nous avons accepté la fusion"

Quelle suite souhaitez-vous donner à votre carrière ?
Je suis parti de Cesson en espérant souffler un peu à Montgermont. Je me rends compte que je n’arrête pas. Je ne me vois pas arrêter tout de suite. Le corps suit même si je commence à sentir les crampes vers la 70e minute (rires). Je ne me vois plus changer de club. Au niveau du positionnement, j’évoluais au milieu. Je suis descendu d’un cran. J’espère retrouver un peu le milieu de terrain et ne pas descendre encore d’un cran au poste de gardien (rires).
Et entraîneur ?
Si je dis à ma femme que je veux devenir entraîneur, c’est fini (rires). Ce n’est pas mon objectif. Je n’ai pas encore pensé à cela. Je suis un sportif donc je continuerai une activité. Le tennis peut-être, encore que je suis le plus nul de mes copains. Je continuerai à suivre mon club et la carrière de mon fils. Il a trois ans mais il a déjà un bon toucher de balle.
Comment avez-vous vécu la fusion entre l’US Montgermont et la Chapelle des Fougeretz FC ?
Lorsque les dirigeants ont demandé aux joueurs, nous avons accepté. Il fallait une fusion pour pérenniser le club. Il y avait déjà une entente des jeunes avec la Chapelle. C’est donc un rapprochement naturel. Nous nous connaissions entre joueurs. Désormais il y a un temps d’adaptation.
Je suis parti de Cesson en espérant souffler un peu à Montgermont. Je me rends compte que je n’arrête pas. Je ne me vois pas arrêter tout de suite. Le corps suit même si je commence à sentir les crampes vers la 70e minute (rires). Je ne me vois plus changer de club. Au niveau du positionnement, j’évoluais au milieu. Je suis descendu d’un cran. J’espère retrouver un peu le milieu de terrain et ne pas descendre encore d’un cran au poste de gardien (rires).
Et entraîneur ?
Si je dis à ma femme que je veux devenir entraîneur, c’est fini (rires). Ce n’est pas mon objectif. Je n’ai pas encore pensé à cela. Je suis un sportif donc je continuerai une activité. Le tennis peut-être, encore que je suis le plus nul de mes copains. Je continuerai à suivre mon club et la carrière de mon fils. Il a trois ans mais il a déjà un bon toucher de balle.
Comment avez-vous vécu la fusion entre l’US Montgermont et la Chapelle des Fougeretz FC ?
Lorsque les dirigeants ont demandé aux joueurs, nous avons accepté. Il fallait une fusion pour pérenniser le club. Il y avait déjà une entente des jeunes avec la Chapelle. C’est donc un rapprochement naturel. Nous nous connaissions entre joueurs. Désormais il y a un temps d’adaptation.
"Jamais perdu à Plouzané"

Comment jugez-vous les débuts du FC la Chapelle-Montgermont en DSE ?
C’est mitigé. Notre préparation est tronquée. Nous perdons le premier match. Il faut un temps d’adaptation. Et puis il y a la Coupe de France et ce tour contre l’AS Vitré qui restera un de mes plus beaux exploits de ma carrière. Le week-end dernier, nous faisons match nul contre Combourg. Nous avions peut-être encore la tête dans cet exploit. Maintenant, il faut revenir au championnat et engranger des points pour se maintenir.
Juste se maintenir ?
Nous n’avons pas une équipe de joueurs de 20 ans. Nous savons comment cela fonctionne.
Et vous personnellement ?
Je pense faire un début de saison en demi-teinte. Il nous manque des repères. Je vais monter en puissance.
Dimanche, retour à la Coupe. Comment l’appréhendez-vous ?
Je n’ai jamais perdu à Plouzané. J’y suis allé deux fois. Jamais deux sans trois. Ce n’est peut-être pas un bon tirage avec un match à l’extérieur face à une équipe hiérarchiquement supérieur. En ayant éliminé une CFA, nous pouvons nous dire que ce sera plus facile mais non. Cependant, nous pouvons le faire. Il faut que nous tirions tous ensemble dans le même sens comme contre Vitré. Il faudra de l’abnégation et de la rigueur, respecter le plan de jeu et être à 100%.
Un petit mot pour vos coéquipiers ?
Respectez les consignes que le capitaine a envoyées par texto et rendez-vous au prochain tour.
Propos recueillis par R.G.
C’est mitigé. Notre préparation est tronquée. Nous perdons le premier match. Il faut un temps d’adaptation. Et puis il y a la Coupe de France et ce tour contre l’AS Vitré qui restera un de mes plus beaux exploits de ma carrière. Le week-end dernier, nous faisons match nul contre Combourg. Nous avions peut-être encore la tête dans cet exploit. Maintenant, il faut revenir au championnat et engranger des points pour se maintenir.
Juste se maintenir ?
Nous n’avons pas une équipe de joueurs de 20 ans. Nous savons comment cela fonctionne.
Et vous personnellement ?
Je pense faire un début de saison en demi-teinte. Il nous manque des repères. Je vais monter en puissance.
Dimanche, retour à la Coupe. Comment l’appréhendez-vous ?
Je n’ai jamais perdu à Plouzané. J’y suis allé deux fois. Jamais deux sans trois. Ce n’est peut-être pas un bon tirage avec un match à l’extérieur face à une équipe hiérarchiquement supérieur. En ayant éliminé une CFA, nous pouvons nous dire que ce sera plus facile mais non. Cependant, nous pouvons le faire. Il faut que nous tirions tous ensemble dans le même sens comme contre Vitré. Il faudra de l’abnégation et de la rigueur, respecter le plan de jeu et être à 100%.
Un petit mot pour vos coéquipiers ?
Respectez les consignes que le capitaine a envoyées par texto et rendez-vous au prochain tour.
Propos recueillis par R.G.